Bonjour à toutes et à tous,
Nous serons reçus une nouvelle fois dans les locaux d'Idées Détournées (IDD), au Péristyle. Nous sommes ravis et honorés d'organiser de nouveau cette AG dans ce lieu.
Je les remercie chaleureusement.
Pour la bonne organisation de ce "Grand Bazaar saison 8", oui déjà, nous avons besoin de votre confirmation de présence ou absence.
Les
adhérents qui ne pourront être présents peuvent donner pouvoir au
président ou évidemment, à tout adhérent de leur choix, par écrit ou par
mail.
Accueil dès 9:30
- Adhésion 2017-2018 et renouvellement pour ceux qui souhaitent de nouveau nous soutenir.
- Mise à jour à jour des renseignements, mail, téléphone, adresse, émargement.
- Pour les « anciens », votre carte sera validée 2018.
Nous
aurions besoin de quelques bonnes volontés pour organiser cette réunion
qui sera aussi une matinée chaleureuse. A l'entrée, 3 ou 4 personnes
pour l'accueil et l'administratif.
Début de l'AG à 10:00
L'ordre du jour:
- le point sur les lorientales 2017, les nouvelles, les rapports, moral et financier.
- votes.
-
échanges avec les adhérents : les perspectives et projets pour 2018,
2019 et plus..., les idées et souhaits, les personnes qui aimeraient
s'impliquer dans la vie de l'association,
etc...
- nous avons besoin de référents-cinéma pour la sélection des
projections
- questions diverses
Le prix photo est renouvelé et est dors et déjà ouvert. Modalités d'inscription sur site web
Nous espérons vous voir nombreux, de beaux projets se dessinent, notamment une ouverture vers le Maghreb avec de futures Lorientales, aussi en Algérie et biensûr les 10 ans en 2020....Une belle fête
Et pour finir…thé, baklavas maison.
Merci à toutes et à tous et, parlez en à vos amis, invitez-les, ils seront les bienvenus.
A très bientôt.
L'adresse d'IDD: Quai du Péristyle, 56100 - Lorient
Tél : 02 56 37 23 64
Omar Taleb
Locations : OUVERTE
Les Lorientales: 02 97 83 08 15
Par mail: contact@leslorientales.com
Fnac – Carrefour – Géant - Magasins U www.fnac.com. 0 892 68 36 22 (0,34€/min)
OUM. C’est une syllabe que l’on dit en fermant les lèvres : Oum, prénom immédiatement familier, suave évocation de la plus mythique des chanteuses orientales, Oum Kalsoum, mais aussi de ce « Om » où les Hindous font entrer le monde entier. Posséder un tel nom, pour une artiste, n’est-ce pas déjà une vocation à l’universel ? Oum-el Ghaït Benessahraoui s’est très tôt essayée au jazz et à la soul, cherchant moins à échapper à ses racines sahraouies qu’à trouver sa propre voie hors des sentiers battus. Ses deux premiers albums et ses prestations chaleureuses lui permettent de conquérir un public fidèle au Maroc. Déjà, la jeune femme étonne par l’étendue de ses capacités non seulement vocales, mais aussi d’écriture, puisque c’est elle qui compose ses chansons. L’étape suivante sera la sortie, en 2013, de Soul of Morocco, où elle s’entoure de pointures du jazz héxagonal comme le hautboïste Jean-Luc Fillon ou le saxophoniste Alain Debiossat. La France découvre avec étonnement cette chanteuse aux tenues bariolées qui réalise une fusion inédite entre soul et chant oriental.
Mais Oum a à cœur de mener plus loin l’expérience. Le fruit de cette exigence se nomme Zarabi, disque qui devrait marquer un tournant important pour elle. Choyée par l’accompagnement impeccable de Yacir Rami au oud et de Rhani Krija aux percussions, Oum y évolue avec grâce et assurance dans un Orient qui danse la valse (Nia), bat au rythme des gnawas (Lila) accueille ici une guitare touareg, là une kora malienne (N’nay), plus loin une contrebasse et une trompette cubaine enlacées dans un subtil mambo du désert (Veinte Años). Le désert, il est partout dans ce disque. Davantage qu’une inspiration, il en constitue l’espace-temps véritable et détermine jusqu’à la moindre de ses notes. «Zarabi a d’abord été préparé en Normandie, avant d’être enregistré dans le désert, confirme Oum. Les musiciens et moi nous sommes retrouvés dans une vieille maison de l’oasis de M’hamid, où se déroule le festival de Taragalte dont je suis la marraine. » Au départ, la petite équipe souhaite enregistrer à l’intérieur de la maison pour profiter de l’acoustique particulière de ses murs. Mais bien vite, contrainte de « suivre l’humeur du désert », comme le dit joliment Oum, elle plante les micros dans le sable et joue à l’air libre, dans des conditions live. « On a essayé de rester fidèle à un son naturel et de garder l’atmosphère de cet endroit merveilleux pour que l’on entende le vent et les oiseaux. »
Finalement, le désert a tout aspiré et offert à sa fille la liberté que réclamait le caractère humble et généreux de sa musique. Disque sans ombre, Zarabi irradie du bonheur que donne l’épanouissement artistique, une pleine confiance qui pénètre jusqu’à la langue darija, ce dialecte marocain plein de pudeurs et d’invention poétique dont Oum force les verrous afin de lui faire dire ce que, d’ordinaire, il préfère voiler, le désir et la passion au féminin. Inutile cependant de voir dans ce geste une volonté autre qu’affirmatrice : la chanteuse a voulu son album au féminin parce qu’elle est femme et qu’elle voulait rendre hommage aux tisseuses de M’hamid. Celles-ci confectionnent des tapis (‘zarabi’ en darija) à partir de vêtements usagés fournis par les clients eux mêmes et assemblent ainsi la mémoire vestimentaire d’une famille dans une même création. Oum a conçu Zarabi comme une forme de maillage d’humeurs et d’impressions de voyage, avec la confiance entre les musiciens comme seul lien. « Un album fait sur mesure pour chacun de nous », dit-elle. La mesure juste, chose rare, et qui rend cet
Michel AMARGER réalise des films documentaires et de recherche. Parallèlement, il mène une activité de journaliste et critique cinéma pour divers medias. Il couvre l’actualité cinéma, et traite de sujets sur l’audiovisuel africain. Il participe à la gestion d’associations de promotion du 7 ème art et anime le réseau de critiques Africiné dont il est l’un des initiateurs.
Ce jeune violoniste tunisien a redécouvert la viole d’amour baroque. Il fond Orient et Occident, jazz et classique. Attention, immense talent !
Ce dimanche matin-là, je me perdais dans la toile virtuelle du net, à la recherche de l’étonnement, de la surprise… D’une page à l’autre, de vidéo en vidéo, je (re)découvris finalement ce jeune musicien tunisien.
Oui, parfois, nous passons à côté d’artistes dont on a entendu maintes fois le nom, mais l’on procrastine… Promis, j’irai écouter… Et on oublie, chaque nouvelle suggestion effaçant la précédente dans notre mémoire fugace.
Jasser Haj Youssef est l’un des musiciens les plus étonnants de sa génération. La sensualité de ses mélodies, son sens du groove et sa profonde culture musicale lui ont permis de jouer avec les plus grands artistes de son pays (la Tunisie) et de collaborer avec des figures internationales : Barbara Hendricks, Youssou N’Dour, Didier Lockwood, Sœur Marie Keyrouz…
Il fait aussi preuve d’une belle originalité : il est en effet le premier à avoir redécouvert la viole d’amour baroque. Jasser maîtrise à merveille cet instrument hors du commun et il a su le mettre au service d’une superbe musique aux multiples facettes : classique, orientale, jazzy, indienne… D’une surprenante modernité.
Fils d’un ethnomusicologue et d’une mère styliste, Jasser Haj Youssef passe son enfance à Monastir. Il apprend l’art de l’improvisation et des maqâms avec son père, Hassine Haj Youssef. Il débute à huit ans l’étude du violon oriental au conservatoire de Monastir, puis étudie le violon classique et la musique de chambre avec Elena Pirvu à l’Institut supérieur de musique de Sousse, où il obtient un premier prix en violon classique, une maîtrise en musicologie et remporte le concours de la « Meilleure interprétation musicale arabe » en 2001. Jasser se perfectionne auprès des musiciens de renom comme Lakshminarayana Subramaniam (Inde), Kudsi Erguner (Turquie), Ivo Papazov (Bulgarie), Béchir Selmi (Tunisie), Michel Portal (France), Billy Hart (États-Unis), Steve Coleman (États-Unis), Pierre Blanchard (France) et Christophe Bianco (France).
Aujourd’hui, le monde de la musique se l’arrache et on le retrouve
tour à tour dirigeant l’Orchestre de Chambre de Paris et l’Orchestre des
Jeunes de la Méditerranée, en quartet ou en solo sur les scènes les
plus prestigieuses.
« Qu’il marie sa viole d’amour baroque aux percussions indiennes ou
au piano, son violon au scat du chanteur David Linx d’après la Partita
n°1 de Bach ou au chant du Sénégalais Diogal, dans les mains de Jasser
Haj Youssef fondent avec acuité Orient et Occident, jazz et classique,
racines et impros. Comme en témoigne son premier album, Sira (‘‘histoire’’ ou ‘‘parcours’’, en arabe).» – Libération
(photographie © Fabien Lemaire)
Renseignements et réservations
Plateau en Toute Liberté
Tél : 02 97 83 65 76
courriel : ptl@cegetel.net
56100 Lorient
Sabine Salhab est une spécialiste des cinémas du Proche et du Moyen-Orient. Outres ses activités de recherches, elle a enseigné sur la pratique et l’esthétique du cinéma et collabore à la revue « Les cahiers de l’Orient ». Actuellement elle est coordinatrice d’antenne sur France 24.
Une performance scénique parlée, dansée, calligraphiée
Théâtre le City
Une musique hors et sans frontière… Au carrefour de l’ Inde, du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest
ALIF est une calligraphie musicale…
Alif est la première lettre de l’alphabet arabe et il est dit que c’est à partir du Alif que sont calligraphiées les vingt-sept autres lettres. Musique à s’évader, musique à « transer », ALIF est une calligraphie musicale.
Véritable création collective, chaque musicien d’ALIF participe à l’écriture du répertoire et chacun est force de proposition. Les artistes fusionnent leurs connaissances rythmiques, vocales et mélodiques.
Les quatre voix tracent des lignes mélodiques typées qui dialoguent pour nous faire voyager d’un continent à l’autre. Les instruments traditionnels côtoient des instruments plus contemporains pour créer une musique actuelle.
Les musiciens d’ALIF s’appuient sur : le Gumbri, le Mandol luth algérien, la Guitare, le Kamélé N’goni, la Kora, l’Harmonium et un set de percussions.
https://soundcloud.com/jugalhamid
Après une collaboration remarquée avec DéBruit, la chanteuse Alsarah sort son premier opus, Silt. La princesse de la pop nubienne est accompagnée du groupe The Nubatones, fleuron de la rétro pop soudanaise.
Soudanaise installée à New York, Alsarah chante la migration, joyeuse ou nostalgique, emmenée par des arrangements arabisants et est-africains.Inspirés par la gamme pentatonique, Alsarah & The Nubatones mélangent savamment une sélection de «chansons de retour» de Nubie (des années 70) avec du matériel original et actuel. Leur jeu est un voyage musical à travers la diaspora et la migration à partir d'une perspective urbaine.
Alsarah : voix / Rami El Aasser - Percussions / Brandon Terzic – Oud /
Mawuena Kodjovi - Basse
Stromb est le nouveau projet de Jean-Frédéric Erbetta, fondateur du groupe Les Chevals (fanfare funk qui a côtoyé Sandra Nkaké, Push’Up ou encore Lenny Kravitz). Neuf artistes sur scène et sur la route : chant, gambrii, percussions et une trentaine de conques (stromb), ces fameux coquillages des îles qui ont donné leur nom au groupe. Une musique gnawa envoûtante piquée de rythmes groovy : à découvrir absolument !